Julio libéré, la mobilisation continue
Julio a été libéré par le JLD, qui a déclaré l'arrestation irrégulière.
La police est intervenue vendredi 13 février au domicile de Julio à 15h30 pour...tapage nocturne ! Il n'y avait aucune plainte du voisinage dans le dossier. Le contrôle d'identité n'était donc pas justifié.
Julio est donc libre ce soir, mais avec une OQTF confirmée par le TA.
La mobilisation continue !
Prochain RV mercredi 25 février à 12h30 devant la préfecture.
Julio est libéré, mais reste sous le coup d'une obligation de quitter le territoire
C'est le retour à la clandestinité pour Julio, dont les démêlés avec l'administration française remontent à 2008. Le juge des libertés et de la détention décidé sa libération. Son obligation de quitter le territoire, décidée lundi dernier par le tribunal administratif, reste toutefois valable.
- Par Stéphane Grammont
- Publié le 18/02/2015 | 18:20, mis à jour le 18/02/2015 | 18:20
© F3 Julio, qui doit garder l'anonymat, à sa sortie du tribunal correctionnel
Julio était retenu au Centre de Rétention Administrative depuis vendredi dernier. Lundi, le tribunal administratif a décidé de son obligation de quitter le territoire. Il avait réussi à régulariser sa situation, malgré un examen osseux défavorable, en 2008. Mais depuis 2013 Julio était à nouveau dans l'illégalité.
Soutenu par son employeur, ses collègues et le Collectif des Sans-Papiers, Julio est sorti libre ce mercredi du tribunal correctionnel de Rennes.
Il a été libéré au motif que les conditions de son interpellation étaient irrégulières. Il a en effet été interpellé à 15h30, sous le motif de tapage nocturne, et sans plainte de ses voisins. Le contrôle d'identité était alors irrégulier. Le parquet n'a pas fait appel de cette décision.
Soutenu par son employeur, ses collègues et le Collectif des Sans-Papiers, Julio est sorti libre ce mercredi du tribunal correctionnel de Rennes.
Il a été libéré au motif que les conditions de son interpellation étaient irrégulières. Il a en effet été interpellé à 15h30, sous le motif de tapage nocturne, et sans plainte de ses voisins. Le contrôle d'identité était alors irrégulier. Le parquet n'a pas fait appel de cette décision.
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